Angie

Le cendrier

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Mar 022012
 


Avant-propos : le sujet ici, bien que je sache que certains en mourront d’envie, n’est pas de savoir si c’est mal ou bien de fumer. Prenons tout de même comme un fait établi que les fumeurs fument et que malgré toutes les interdictions de la Terre, ce n’est pas prêt de s’arrêter. Je veux bien vous concéder que c’est mal si ça vous chante mais je vous serais gré d’y prendre comme une évidence : il y a des fumeurs !

Avant d’entamer ce débat, je vais me permettre un certain nombre d’observations, picorées au gré de mes vagabondages sur cette vaste planète. La première, c’est celle qui m’a inspiré cette propa : le quai de gare. Et bien oui. Il n’est pas toujours évident que l’on puisse fumer sur un quai de gare mais le témoin qui garantit que cela se peut (en dehors de l’absence de panneaux d’interdiction), c’est la quantité de mégots qui décorent le sol avec un mauvais goût certain. Alors soit, on pourrait interdire de fumer sur les quais de gare (c’est le cas dans la plupart des quais fermés… enfin sauf à Anvers), mais cela reviendrait à reporter le débat au devant des gares (la première qui me viennent à l’esprit, c’est la gare du Nord à Paris, qui est également jonchée devant son entrée principale, de petits tubes orangés). Aux Pays-Bas, il n’y a pas ce problème, les fumeurs sont parqués sur le quai autour d’une borne fumeur qui fait guise de cendrier et au sein d’un cercle d’environ 3 mètres de rayon, tracé en jaune au sol. Certaines gare poussent le vice un peu plus loin et remplace l’espèce de piquet par une sorte de bouche d’égout spécialement dédiée aux encrasseurs de poumons.

Ma seconde observation date un peu et me vient de Pologne, de Cracovie plus exactement. Dans cette magnifique ville, pas un seul mégot au sol. Pourquoi ? Et bien c’est simple, toutes les poubelles sont pourvues d’un cendrier à part, collé à la poubelle, qui permet d’écraser son mégot et de le jeter sans risquer d’enflammer ladite poubelle. Les polonais sont de sacrés fumeurs, j’en ai rarement vu autant dans les rues, qui elles, pourtant, sont propres et exemptes de ces minis détritus.

Venons-en au débat. C’est un peu l’histoire de la poule et de l’œuf me souffle-t-on à l’oreille. J’avoue, je suis fumeuse, mais tous ces dépotoirs à mégots que sont devenus nos trottoirs me répugnent. Je suis donc POUR la mise en place systématique de cendriers partout, que ce soit dans les rues, sur les quais de gare, devant les supermarchés (ah, là, il y en a déjà). Pourquoi pas sur les poubelles dans la rue ? Tri sélectif : papier, canettes, mégots, autres.

Mais me direz-vous, n’est-ce pas de l’incitation ? Proposer des cendriers n’est-il pas contre la politique anti-tabac dont on nous bassine les oreilles et les yeux sur tous les médias possibles et imaginables ? S’il y a des cendriers, c’est qu’on peut fumer. Les fumeurs ne devraient-ils pas se sentir harcelés à tout bout de champs et ne se sentir en droit de fumer leur tige que chez eux (1), à l’abri de la horde de non-fumeurs qui souhaiterait une planète sans tabac ? Et donc pas besoin de cendriers et pas d’incitation !

Je me dis qu’on pourrait avoir un juste milieu. Ok, on ne peut plus fumer dans les lieux publics et le prix du paquet de clopes augmente chaque jour mais qu’on nous mette des cendriers à disposition, pour ne pas polluer le sol de l’espace public non plus.

(1) Soit dit en passant, je connais pas mal de fumeurs qui ne fument pas dans leur maison, moi y compris. Bénis soient les parapluies sur les terrasses pour griller ses 5 minutes de nicotine avec le café du matin !

Banlieue 13

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Fév 172012
 

J’ai pris une claque hier soir et pas une petite. Vous allez me dire que dénigrer le cinéma français comme je m’apprête à le faire, c’est indigne, c’est honteux mais j’assume. Pour moi, les français sont bons en comédie… Et c’est tout !

J’ai regardé Banlieue 13 comme on regarde un film à l’arrach’, sans même prendre la peine de regarder le trailer ou de regarder la note sur imdb. Maintenant, j’y suis allée, je peux vous donner les grandes lignes. Le film est sorti en 2004, avec Cyril Rafaelli et David Belle chez les gentils, sans oublier la ravissante Dany Verrissimo.

David Belle, vous ne le connaissez peut-être mais vous loupez quelque chose. D’abord il est craquant, ensuite, il est surtout connu comme l’inventeur d’une discipline qui s’appelle Parkour. En gros, ça consiste à se servir du décor naturel pour se mouvoir. Matrix, à côté, c’est du pipi de chat, parce que c’est assisté par ordinateur (et que dans la fiction du film, on est dans la matrice, rappelez-vous). Non, là, c’est bel et bien du réel. Quand on regarde leur façon de se mouvoir dans le film, on dirait presque une danse parfaitement orchestrée, dont la fluidité est bluffante. C’est à cause du parkour que j’ai pris ma plus grosse claque. Yamakasi est un film du genre (sauf que Yamakasi, j’ai jamais réussi à accrocher dessus… avec que Banlieue 13… oui !). Mais revenons au film, parce que les seules acrobaties ne peuvent expliquer mon enthousiasme.

Paris, 2010

Devant la montée incontournable de la criminalité dans certaines banlieues, le gouvernement autorise la construction autour des cités classées à haut risque.

La première image est forte. Un rat. Seul. On l’entend fouiner avant de le voir. Un trou. Unique. Et une inscription toute simple Date de sécurisation : Oct 2010. A ce point là du film, mon esprit ne veut toujours pas admettre l’impensable. Ils l’ont fait. Pas seulement dans les paroles ou la façon de parler de la banlieue, mais dans les actes. Ils ont construit un mur autour des départements 92 et 93 autour de Paris. C’est tellement énorme, c’est tellement inhumain, anticonstitutionnel, que je n’arrive pas à intégrer l’information. Plusieurs fois dans le film, il sera fait une comparaison qui fait peur. Ça vous dit quelque chose vous ? Des gens, parqués, interdits de sortir ? Moi, oui, malheureusement. Et c’est ça en partie que ce film dénonce et qui le rend si fort. Que se passerait-il si la peur et la haine de l’autre passait de nouveau dans un gouvernement ? Est-ce que cette solution en est réellement une quand on a tout essayé ? N’y-a-t-il pas toujours quelque chose à sauver ? Que deviennent alors les concepts d’égalité, liberté, fraternité ?

On s’éloigne du mur par l’extérieur et on entre dans la cité. Petite visite guidée dans ce qui n’est pas loin de ressembler à nos cités actuelles. Du moins, c’est le souvenir qu’elles m’ont laissée la seule fois où j’ai mis les pieds dans une banlieue, à Toulouse, quand j’avais 9 ans. On se balade à un rythme effréné dans cet îlot coupé de tout que le gouvernement français a créé. Et finalement, on arrive à destination : chez Leito. Leito, c’est une savonnette. Personne ne sait l’attraper. Il sait se faufiler dans tous les espaces à sa disposition, il saute, il vole, il danse je vous disais. Il semble parfait, réglo, un vrai bon pti gars. Il n’aura fait qu’un erreur : ne pas vouloir laisser le chef de gang Taha jouer à sa guise dans la banlieue 13. Oh, il est réaliste Leito, il veut bien le laisser faire mumuse. Il voudrait juste que son immeuble soit laissé en paix. Mais personne ne dit à Taha ce qu’il peut faire ou pas. Taha, c’est le roi.

Je n’ai pas envie d’aller plus loin, pas envie de vous raconter comment et pourquoi il rencontre Damien, ce flic qui n’avait jamais mis les pieds dans la banlieue 13. Ce flic avec une âme de curé. Je n’ai pas non plus envie de vous parler de Lola, la sœur de Leito. Qui paiera cher le prix d’avoir un tel frère. Je préfère vous laisser vous faire charmer par les danses de ces 2 lascars, par le caractère de cette tigresse, par cette histoire, somme toute, très clichée et digne de tous les block-busters américains. Et c’est là où j’en reviens au début de mon histoire. Que des français aient su faire un film de ce niveau-là, ça m’en bouche un coin. Ce n’est pas une comédie, et pourtant, c’est un petit bijou.

PS : il parait qu’il y a eu une suite mais je ne l’ai pas encore vu.

Fév 102012
 

Je me targue d’avoir une ouverture d’esprit large. Bien large. Mais de récentes discussions avec un public soi-disant ouvert d’esprit me fait me poser un certain nombre de questions. Où s’arrête-t-elle ? Peut-on se considérer libre et totalement ouvert d’esprit quand certains sujets sensibles propres à chacun sont abordés ? Ai-je moi-même ces sujets sensibles et alors que sont-ils ? Quels sont mes tabous ?
Et j’ai beau chercher, je n’en trouve pas. Oh, je ne doute pas qu’il y en ait, on a tous nos bêtes noires, celles pour qui il est impossible d’accepter que d’autres puissent fonctionner autrement. Ce n’est pas tant une histoire de jardin secret, on l’a tous. Mais plutôt d’arriver à concevoir que même si ce que soi, on fait, fonctionne, ce que d’autres font puisse fonctionner aussi. Personne ne part avec les mêmes bagages et donc la solution la plus mainstream n’est pas toujours la meilleure. Il y en a d’autres. Adaptées ou non à la situation ou oserai-je même dire à la conjecture.

Dans tous les cas, il me semble prématuré de s’avancer ouvert d’esprit, au sens large du terme, quand on bloque sur certaines ouvertures chez les autres. Fumer, c’est mal, c’est mauvais pour l’entourage, pour ses enfants, pour le portefeuille. Pourtant certains vivent très bien en fumant toute leur vie. Loin de moi l’idée d’en faire une apologie, je conçois juste que ce qui est faux pour moi puisse être vrai pour d’autres. Le principal, dans tout ça, c’est de faire ses choix et de les assumer. Si ça dérape, on prend la situation en main et on agit en adulte : on gère la situation.

Je crois que c’est là que s’arrête mon ouverture d’esprit : tant qu’on reste responsable, je respecte toutes les décisions prises par d’autres que moi (et les miennes aussi).

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Ces fesses ? Ses fesses !

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Fév 082012
 

Je ne l’ai d’abord vu que de face… Il était plutôt beau gosse, drôle, sympa mais il restait quelconque. Puis, je l’ai vu de dos. Là tout a changé.

J’avais toujours aimé les fesses des garçons mais celles-là, celles-là étaient en train de m’hypnotiser. La lutte était dure entre la tentation de ne pas décrocher mon regard de son arrière-train et les règles de bienséance que je me devais d’adopter chez nos amis communs. Je glissais une œillade dès que le moment se présentait pour me repaître de la perfection que ce derrière représentait à mes yeux. Fort heureusement, nous n’étions que 2 fumeurs, je sautais sur l’occasion et le laissait me précéder tandis que nous nous dirigions vers l’extérieur.

Le jeune homme ne portait pas de ces pantalons serrés qui sublime normalement tous les postérieurs, même peu gracieux. Il portait une sorte de baggy un peu large mais l’informité du vêtement n’arrivait pas à cacher les formes rebondies du fruit de mon désir. Sa croupe partait bien cambrée pour se rebondir délicatement.

De ses hanches se dégageait le dessin de 2 belles lunes que j’imaginais claires, à l’image du reste de sa peau. Sans être excessivement dodu, ce fessier était charnu, musclé, plantureux, loin de ses derrières certes musclés mais si plats, fades et peu dignes d’un quelconque intérêt. J’imaginais déjà le mouvement de ma main sur un tel terrain de jeux.

Et au moment où cette idée se forma dans ma tête, je pris peur… peur que ces fesses m’échappent. Il ne m’était jamais arrivé de tomber sur un tel chef d’œuvre et encore moins de pouvoir l’approcher, le toucher, le caresser, l’observer des heures durant tout à loisir. Ce jeune homme n’était plus du tout quelconque, il me fallait à tout prix le séduire, le charmer, de façon à accéder à son arrière-train. J’étais tellement fascinée par ses attributs, que je ne pouvais même plus les nommer cul, trop vulgaire pour cet enchantement.

Je n’ai pas pu l’approcher ce soir-là mais nous nous revîmes. J’apprenais la patience, m’abreuvais des apparitions de ce fessier dès que l’occasion se présentait et fantasmais de plus belle sur l’instant où je pourrais finalement y poser la main. Après plusieurs rendez-vous, je n’en pouvais plus, je décidais de vaincre nos timidités respectives et je l’embrassais. Il se laissa faire et je n’attendais plus pour enfin poser ma main dans le creux de ses reins et la descendre lentement vers la croupe tant convoitée.

Je prenais mon temps, voulant garder un souvenir précis de cette première fois. Je le laissais guider le reste de la danse tant j’étais occupée à caresser les courbes du bas de son dos. La sensation était fabuleuse, comme dans les meilleurs de mes fantasmes. Je m’enhardis à y poser les 2 mains, serrant à peine les doigts et le rapprochant de moi, le plaquant contre mon corps. Agripper un homme par les fesses m’avait toujours rendue folle mais ces fesses-là ! C’était encore plus délicieux. Mon cœur s’emballait, j’avais des bouffées de chaleur et mon souffle se faisait de plus en plus court. Je m’enhardis de nouveau et trouvai le chemin vers la peau nue de son dos. Il frissonna, je savais que j’avais gagné, ces fesses-là étaient à moi pour ce soir, entièrement, pures et nues à mes yeux !

Nous sommes allés chez lui et j’y passais la plus belle nuit de ma vie. De nos activités nocturnes je n’ai que peu de souvenirs. J’imagine que c’était bien. De ses fesses, par contre, mon souvenir est aussi net que si je les avais eues sous la main hier soir. C’était un vrai rêve, comme si chaque nouvelle découverte, chaque nouveau pan de ce secret fessier dévoilé était aussi prodigieux que le précédent, des courbes sensationnelles au regard et au toucher. Mais ses fesses étaient maintenant dégagées de ce pantalon et ainsi sublimées dans un boxer, je perdais complètement la tête. Le boxer est aussi tombé bien vite pour laisser apparaître ses fesses à l’air libre.

Ainsi affranchies de tout ce superflu, elles n’étaient que plus belles et paraissaient aussi douces que du lait. Je ne pouvais attendre plus longtemps et allais de ce pas caresser ces rondeurs alléchantes. Hmmm… quel souvenir… aussi douces que la peau d’un bébé, délicatement parfumées de son odeur à lui, un peu sucrée, un peu musquée, j’étais complètement enivrée. Mon cœur battait la chamade quand je posais ma main la première fois sur ce derrière. Je me demande s’il ne s’est pas arrêté quand mes lèvres se sont posées sur le galbe de sa cambrure tant il battait fort dans ma poitrine. Je sais qu’il a pris un peu peur de ma persévérance pour m’activer sur ses 2 fesses mais il y prenait aussi du plaisir donc il arrêta bien vite de se formaliser.

Quand je me suis réveillée le lendemain matin, il me tournait le dos, à la fenêtre, en train de fumer une cigarette. J’observais le reflet du soleil sur sa croupe nue quand il m’assena le coup de grâce de ces quelques mots « je crois que ce sont tes fesses qui me manqueront le plus ». Il n’imaginait pas à quel point les siennes me manqueraient. C’est à ce moment-là que je réalisais que je ne le reverrai plus. Alors je me grisais de ces derniers instants à contempler cette merveille. Mais si je ferme les yeux, je les revois ces fesses qui m’ont tant enflammées, je les revois comme à ce dernier instant dans les rayons d’un soleil naissant. Et je rêve tous les jours d’en retrouver de si captivantes. En attendant, je me gorge des fessiers de passage, avec tout autant d’avidité mais bien moins de passion.

Symphonie surréaliste

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Fév 082012
 

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La première fois que j’ai vu Avalon, il venait de sortir au cinéma. Je suis allée le voir dans un cinéma d’arts et essais (Utopia, pour ceux qui connaissent). Je suis sortie de là, je n’avais rien compris au film, j’étais complètement paumée et je me demandais un peu où je me trouvais. C’est ainsi que tout naturellement mes pieds m’ont mené à la fnac du coin. J’avais rien compris au film mais yavait un truc qui m’avait complètement retourné : la musique. Je suis ressortie 5 min plus tard avec la bande originale du film. J’aurais pu vivre sans le voir mais sans l’entendre, cela aurait été un gâchis monstrueux. Quelle mouche m’a piqué et pourquoi je vous en parle maintenant ?

Hier soir, je suis allée voir le lac des cygnes, le ballet, au Cirque Royal de Bruxelles. Quel rapport ? Il pourrait n’y en avoir aucun si ce n’est que l’ouverture, faite par une école de danse de la région, s’est faite sur la bande originale de ce film, bande originale que je n’avais pas écouté depuis plusieurs années et qui dès les premières notes m’a faite frissonner. Douce symphonie pleine d’émotions, de calme et d’intensité, de rebondissements. La vie.

La bande originale de ce film n’est pas la première collaboration de Mamoru Oshii et de Kenji Kawai qui avaient déjà travaillé ensemble sur la musique de Ghost in the Shell (petit bijou de la musique au cinéma aussi). C’est le genre de film où la musique ne sert pas vraiment l’histoire, si tant qu’on la comprenne, mais qui est primordiale à créer l’atmosphère latente et duale qui imprègne la vue de Ash, l’héroine de ce film (ou serait-ce un jeu vidéo ? Je ne sais toujours pas vraiment).

J’ai commencé à aimer (pour ne pas dire aduler ?) les musiques de films suite à une enfance alimentée de musiques classiques. Une bande originale à nette tendance symphonique crée toujours de fortes émotions chez moi et celle-ci, bien évidemment, m’a touché. L’orchestre symphonique de Varsovie y est évidemment pour beaucoup car il interprête plusieurs morceaux du CD, dont une des dernières plages. Celle-ci correspond d’ailleurs à un des moments clés du film où l’orchestre est carrément présent, donnant d’autant plus d’emphase et de corps à sa musique.

On retrouve à plusieurs reprises au cours de l’histoire et donc du CD le thème principal, en diverses variations, toutes aussi émouvantes les unes que les autres, créant par la même une sorte de climax, de rappel, qui nous suit, nous déroute, nous entraîne et nous perd avec Ash dans ce conte  moderne où la limite entre le réel et le virtuel est si tenue qu’on ne sait jamais de quel côté l’on se trouve.

Laissez-vous donc emporter dans l’univers fantastique d’Avalon et espérons que vous en reviendrez !

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Binôme de cinéma

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Fév 082012
 

Au cours de ma vie cinématographique, j’ai eu plusieurs binômes de cinéma. Quoi est-ce donc ?  C’est quelqu’un avec qui je vais au cinéma régulièrement, voire très régulièrement. Avant de commencer mes études, j’allais peu au cinéma, même si j’adorais ça, parce que ce n’était pas à côté et que j’avais pas un rond.

Et puis, j’ai commencé mes études à Toulouse et j’ai rencontré S. Bien que nos goûts en cinéma différaient parfois, nous avions une niche commune. Et aller au cinéma toute seule, je n’aime pas trop ça. N’ayant pas plus de sous qu’avant (et lui non plus), nous avions pris l’habitude de nous faire la séance du Dimanche matin/midi à 5€ à l’UGC du centre ville. Je ne saurais dire combien de films nous avons vu ensemble car il y en a eu tellement. Je me souviens d’un marathon un après-midi où on s’était fait 3 films d’affilée et puis… et puis c’est avec lui que j’ai vu les 3 opus du Seigneur des Anneaux. Pour la petite anecdote, on s’est retrouvé les 2 premières années exactement à la même place dans le cinéma, ce qui nous avait donné une étrange impression de déjà-vu.

Enfin… J’ai ensuite quitté Toulouse et mon binôme, et mes premiers mois à Orléans, je ne suis que très peu allée au cinéma. Puis, j’ai rencontré A. Lui, il aimait surtout voir les films en VO et le choix à Orléans à cette époque restait relativement limité. Et puis, il avait sa liste de classiques qu’il aurait aimé voir. Donc on allait souvent chez lui pour mater des films ou des séries, d’abord sur son pc puis au fil du temps, il a investi dans un rétroprojecteur. Donc on a fini par regarder sur son mur blanc, en écran géant. C’est avec lui que j’ai vu Princesse Bride par exemple ainsi que les premiers Prison Break. On n’allait parfois au cinéma aussi, avec notre rituel au McDonald’s d’abord.

Quand j’ai quitté la France, on n’a pas pu se résoudre à arrêter de voir des films ensemble. J’ai alors proposé un truc de filles, comme il l’a dit. On regardait les films en même temps, chacun dans son pays, et on n’en parlait après, comme à la bonne époque. Je crois qu’il y a pris autant goût que moi. Ce petit manège a duré plus de 2 ans. La dernière fois que je suis rentrée en France pour le voir, nous étions tellement contents de pouvoir nous faire de nouveau un film à 2 qu’il m’a laissé choisir, et le film et la séance. Ce dernier film, c’était Once. Cela reste un moment ému de notre relation cinématographique.

Voilà, ça fait maintenant quelques années que je n’ai plus de binômes. Enfin, je viens peut-être d’en trouver une. La fille avec qui je suis allée voir Drive. Alors, nous verrons bien si 2012 s’annonce aussi prometteur qu’il en a l’air car j’avoue, avoir un binôme de cinéma me manque.