Les fleurs de Bach, j’en entends parler depuis ma jeunesse, la seconde femme de mon père ne jure que par ça. D’ailleurs avant de m’y intéresser concrètement, j’avais eu recours au Rescue déjà 2 fois. J’ai commencé à vraiment m’en préoccuper il y a 3 ans, quand je n’allais pas très bien et que mes émotions (oh combien nombreuses et tumultueuses) se manifestaient tant que je n’y voyais plus clair. Et je ne voyais pas comment gérer tout ça. Comme souvent, me posant la bonne question, la réponse est venue d’elle-même, au travers d’une rencontre. Et nous avons parlé des fleurs de Bach, entre autres, et la demoiselle en question m’a alors conseillé le livre cité en source au bas de cet article.
Je pourrais vous pondre une resucée des chapitres d’introduction du bouquin mais je vois mal l’intérêt. Si le sujet vous interpelle, je ne saurais trop vous le conseiller (le bouquin). Je vais plutôt partager ce que j’en ai compris, de façon personnelle.
Bach est un docteur ayant travaillé sur l’homéopathie. Cette façon de se soigner est basée (en simplifiant) sur un principe simple (mais non prouvé scientifiquement), utilisé également dans la vaccination : ingérer une fraction minime d’une plante pouvant vous infliger les mêmes symptômes que le mal qui vous ronge. Jusque là, rien de révolutionnaire (quoique…). Sauf que les fleurs de Bach ne soignent pas un mal physique mais un mal psychique, un déséquilibre de sa balance émotionnelle personnelle.
Qu’est-ce que c’est que ça ?
Je crois que je jalouserais encore un moment les gens qui n’ont pas de déséquilibres émotionnels. J’avoue, j’ai des peurs incontrôlables parfois, des dépendances, mon ego prend le dessus de temps à autre. Tout ceci, tant que cela n’est pas dans une mesure saine peut-être considéré comme un déséquilibre émotionnel. De fait, Bach définit 7 états d’âme sur lesquels toutes les émotions peuvent trouver racine :
– la peur
– l’incertitude
– l’indifférence
– la solitude
– la dépendance
– le découragement
– l’altruisme
Bon et alors ? Ya des plantes qui induisent ces émotions ? Pas tout à fait mais presque. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il existe ce qu’on appelle le langage des plantes. Je vais vous donner un exemple simple. Le Narcisse symbolise l’égoïsme. Je ne serais pas surprise d’apprendre qu’un élixir de cette fleur aide à tempérer cet aspect de la personnalité. D’ailleurs, je dis tempérer et non soigner. Pourquoi ? Je pense qu’il serait naïf de croire que l’on puisse écraser une émotion, juste comme ça. Par contre, une fois celle-ci tempérée, il est bien plus aisée de la comprendre puisqu’elle ne nous parasite plus. Je pense que vous avez compris le principe.
Pour couper court, je vais vous donner quelques indications supplémentaires en vrac. Il n’y a pas de médecin de Bach, de même que personne ne peut vous prescrire d’élixir, tout cela se fait en autoanalyse. Bien évidemment, il n’est pas facile de tomber juste du premier coup, les erreurs sont nombreuses et sans conséquences et en discuter aide à mieux comprendre comment chaque élixir fonctionne. C’est pas comme si vous vous shootiez aux barbituriques, ça se consomme en gouttes un peu tous les jours et ce sont des plantes ! Donc pas de peurs de faire des erreurs, cela vous permet simplement d’affiner votre diagnostic. Par contre, il est certain que cette auto-analyse va de paire avec un développement de soi. Qui suis-je ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Mais le lien, existant ou pas, entre cette méthode et la spiritualité au sens large est d’une part très subjectif et d’autre part peut être dangereux (il y a d’ailleurs un chapitre à ce sujet dans le livre).
Les effets sont en général quasi immédiats. On peut les ingérer direct sur la langue ou diluées dans un verre d’eau et on peut en prendre plusieurs en même temps (ce que l’on nomme un complexe, le Rescue en est un). Le livre conseillé plus bas répertorie les principales fleurs de Bach et leurs applications, elles se trouvent en pharmacie ou à l’herboristerie voire dans certains magasins bio.
Source
Le guide des fleurs du Dr Bach – Paul Ferris, édition MARABOUT